Foire Aux Questions

Un premier contrôle est recommandé chez l’enfant avant l’âge de 4 ans, même s’il ne présente aucun problème apparent. En effet, cela permet de détecter une éventuelle amblyopie, c’est à dire un oeil qui prend silencieusement du retard sur l’autre. L’amblyopie ne peut se traiter que jusqu’à l’âge de 6 ou 7 ans. Après, il est trop tard : l’oeil « paresseux » conservera son retard et sera malvoyant à vie.

Le cabinet du Dr Espenan de Roquefeuil est équipé pour permettre la prise en charge de la plupart des enfants dès l’âge de 3 ans.

Si votre enfant a moins de 3 ans, et que vous remarquez un strabisme ou un comportement visuel inadapté, ou encore s’il y a des antécédents pathologiques particuliers dans votre famille, nous vous recommandons de prendre un rdv dans un service spécialisé d’ophtalmologie pédiatrique.

En cas d’urgence, le Dr Espenan de Roquefeuil recevra tout de même votre enfant, même s’il est plus jeune, pour pouvoir au moins vous orienter au plus vite vers les soins les plus adaptés.

En fonction des résultats de ce premier contrôle, un suivi plus ou moins fréquent sera recommandé à votre enfant. Tant qu’il est en période de croissance, ce sera généralement une fois par an.

Chez le jeune adulte, en l’absence de symptômes particuliers tels que baisse d’acuité visuelle, fatigue oculaire, maux de tête, un contrôle tous les 3 à 5 ans est recommandé. Si vous souffrez des symptômes cités, n’hésitez pas à prendre rendez-vous plus tôt.

Si vous êtes myope, porteur de lentilles, diabétique ou encore hypertendu, il est indispensable de réaliser un contrôle tous les ans.

Si vous souffrez de glaucome, le suivi sera semestriel dans la plupart des cas.

Dès l’apparition de la presbytie, vers 40 à 45 ans, il faudra généralement consulter tous les 2 ans.

A partir de 60 ans, le risque de cataracte, de DMLA ou encore de glaucome augmente : il faudra réaliser un suivi annuel.

Non, vous pouvez consulter directement.

L’ophtalmologue fait partie des médecins spécialistes avec qui vous pouvez prendre rendez-vous sans consultation préalable chez votre médecin traitant.

Baisse d’acuité visuelle brutale : si un oeil perd la vue brusquement, s’il vous manque une partie du champ visuel, même si la vue récupère spontanément, il peut s’agir d’un AVC du nerf optique ou de la rétine, ou d’un décollement de rétine.

Diplopie binoculaire : les 2 yeux ouverts, vous voyez double. Vous fermez un œil ou l’autre et la vision n’est plus double : il peut aussi s’agir d’un AVC.

Corps flottants : vous voyez brusquement des sortes de « moucherons » ou de filaments flottants, inhabituels, surtout s’ils sont accompagnés de phosphènes (sortes de flashes ou d’éclairs) : il peut s’agir d’une déchirure de rétine, nécessitant un traitement laser urgent, dans le but d’éviter un décollement de rétine, plus grave.

Métamorphopsies, scotome central : brutalement, les lignes droites se mettent à faire des vagues, et/ou vous voyez une tâche noire, grise, floue au centre de votre champ visuel : il peut s’agir du déclenchement d’une DMLA ou d’une autre pathologie de la rétine. Dans certains cas, des injections doivent être réalisées en urgence.

Oeil rouge, douloureux, pus, sécrétions : il peut s’agir d’une infection de votre oeil, notamment si vous êtes porteur de lentilles. Certains pathogènes laissent des cicatrices graves en quelques heures seulement. Il vous est donc conseillé de consulter rapidement.

En cas de traumatisme (choc sur votre œil), ou de projection de produit chimique agressif, consultez aussi au plus vite.

Lors d’un premier bilan ophtalmo-pédiatrique, il est souvent nécessaire d’effectuer 2 consultations successives pour mesurer précisément la correction de votre enfant. La seconde consultation est réalisée après instillation de collyres cycloplégiques, permettant d’analyser la différence par rapport aux mesures brutes de la 1ere consultation, et de savoir exactement à quel point votre enfant force sur ses yeux. Ainsi, il est possible de déterminer s’il a vraiment besoin d’une correction optique, et de quelle puissance exactement.

Même chez certains adultes, une seconde consultation est parfois indispensable, pour arriver à obtenir des mesures précises.

Certains principes de base sont primordiaux pour éviter d’aggraver votre myopie : ne pas lire ou écrire de trop près, avoir toujours un bon éclairage, privilégier les activités à l’extérieur, à la lumière du jour, penser à regarder au loin régulièrement.

Consulter au moins une fois par an, ou même davantage si vous sentez que votre vue baisse, pour porter toujours une correction adaptée.

Depuis quelques années, il existe également des lentilles d’orthokératologie, que l’on porte la nuit, certaines lentilles de contact, que l’on porte le jour, ainsi que des verres de lunettes freinateurs, qui réduisent considérablement la progression de la myopie.

Lors de votre rendez-vous, le Dr Espenan de Roquefeuil analysera précisément votre défaut visuel et pourra vous conseiller la meilleure correction possible.

Pour ne plus porter de lunettes, il est parfois possible de porter des lentilles de jour, des lentilles de nuit, ou encore de se faire opérer.

Dans certains cas, on peut envisager une opération laser, soit par PKR, soit par LASIK. Dans d’autres cas, les chirurgies avec implants correctifs sont plus adaptés, soit en conservant, soit en remplaçant votre cristallin naturel.

Avant toute chirurgie, un bilan pré-opératoire complet devra être réalisé, avec topographie cornéenne, biométrie et OCT de rétine.

Règlementairement, votre ordonnance de lunettes est valable 1 an si vous avez moins de 16 ans, 5 ans si vous êtes âgé de 16 à 42 ans, 3 ans si vous avez plus de 42 ans.

Toutefois, au bout de 3 ou 5 ans après la réalisation de votre ordonnance, il est probable que votre vision ait changé. Nous vous conseillons donc de ne pas utiliser une ordonnance vieille de plus de 2 ans, et de reconsulter pour contrôler une éventuelle évolution de votre vue.

Votre ordonnance de lentilles est valable 1 an.

Chaque année, votre ophtalmologue doit vérifier l’état de votre cornée. Si votre cornée ne souffre pas d’hypoxie ou de sécheresse, votre ordonnance de lentilles pourra être renouvelée. Dans le cas contraire, il sera peut-être nécessaire de changer de modèle de lentilles, ou de trouver une autre solution de correction optique.

Très souvent, quelques mois ou quelques années après votre opération, des cellules saines peuvent se mettre à proliférer sur votre implant, et donc à diminuer sa transparence, vous donnant alors l’impression d’avoir à nouveau une cataracte. Il s’agit d’une réaction physiologique, simple à traiter, en réalisant une capsulotomie au laser YAG au cabinet.

Cependant, l’opération de cataracte ne prévient pas l’apparition d’une autre pathologique ophtalmologique. Par exemple, vous pouvez développer un jour une DMLA, ou un glaucome, sans aucun rapport avec votre chirurgie de cataracte. Dans ce cas là, il faudra traiter au mieux ces pathologies, qui font baisser la vue, malgré une correction optique adaptée.

Il ne faut donc pas négliger votre suivi ophtalmologique, même une fois que vous n’avez plus de cataracte. Les examens de dépistage sont parfois primordiaux !

Les IVT sont des injections d’un médicament dans l’œil, pour traiter des lésions rétiniennes généralement dues à une DMLA, un diabète, une myopie très forte ou encore une occlusion vasculaire.

Le produit injecté est souvent très efficace, surtout si la pathologie est prise en charge précocément, et permet de limiter les dégâts sur votre rétine. Malheureusement, dans la plupart des cas, la durée d’action du traitement est imitée à 1 à 3 mois.

Pour maintenir les effets bénéfiques du traitement, limiter ainsi les dommages sur votre rétine et donc sur votre vision, il est nécessaire de répéter régulièrement les visites de contrôle et les injections. Sans quoi, des cicatrices peuvent apparaître sur votre rétine et dégrader définitivement votre vue.

A l’avenir, il est probable que de nouvelles molécules arrivent sur le marché, de durée d’action plus longue, permettant de diminuer la fréquence des injections, patience et courage !

Peut-être ! Le glaucome est une maladie souvent héréditaire.

Le glaucome est une pathologie affectant votre champ visuel. Son évolution passe longtemps inaperçue dans les premières années, et sans dépistage, le risque est de ne s’en rendre compte qu’à un stade déjà avancé.

Pour diverses raisons, la pression dans votre globe oculaire peut être trop élevée, et cela peut abîmer votre nerf optique. Lentement, petit à petit, il perd des fibres, et le champ visuel se rétrécit au fur et à mesure. Au départ, il est difficile de s’en apercevoir, mais malheureusement, ce qui est perdu ne pourra pas être récupéré. D’où l’importance du dépistage.

Si des membres de votre famille sont atteints de glaucome, faites vous suivre régulièrement vous aussi. Votre ophtalmologue mesurera votre pression intra-oculaire, et examinera votre nerf optique. En cas de doute, il réalisera des examens supplémentaires (OCT, champ visuel).

Si vous êtes atteint de glaucome, il faudra mettre en place un traitement, souvent par collyres, pour réduire votre pression intra-oculaire, et ainsi stopper la souffrance de vos nerfs optiques. Ensuite, une surveillance rapprochée sera instaurée.

Les pathologies de paupières sont rarement graves ou dangereuses, mais peuvent être très génantes au quotidien.

Les causes d’irritation sont nombreuses : glandes lacrymales lésées, canaux lacrymaux bouchés, allergies, frottements excessifs des yeux et paupières abîmées, yeux secs (temps important passé sur écrans, port prolongé de lentilles de contact, pathologies immunitaires, atmosphère trop climatisée ou trop chauffée), acariens sur les cils (demodex), syndrome d’apnées du sommeil, mauvaise correction optique, etc…

Pour toutes ces raisons, le confort oculaire peut être altéré et vos yeux peuvent vous paraître très secs, ou au contraire larmoyer en permanence, en réaction. Vous pouvez également développer des chalazions (petits boutons dans l’épaisseur des paupières, avec souvent un point blanc au bord de la paupière).

N’hésitez pas à consulter votre ophtalmologue. Il vous conseillera le traitement le plus adapté : soins de paupières, larmes artificielles, massages, correction optique de repos, bouchon ou canal méatique, lumière pulsée, collyres anti-allergiques, chirurgie des voies lacrymales, curage de chalazion, séances de lumière pulsée (IPL), etc.

Dans certains cas, un examen du fond d’œil, c’est-à-dire de la rétine et du nerf optique, est nécessaire.

Il faudra alors instiller des collyres mydriatiques dans vos yeux, pour dilater vos pupilles. Votre vision sera assez floue pendant 1 heure ou 2, et vous ne pourrez pas conduire pendant ce temps.

Cet examen est recommandé notamment chez les personnes diabétiques, les myopes forts, les personnes présentant des pathologies rétiniennes vasculaires, ou des symptômes spécifiques (phosphènes, myodésopsies), ou bien ayant reçu des chocs sur les yeux.

Le laser est un outil très utilisé par les ophtalmologues ! Il en existe différents types, qui ont des indications totalement différentes.

Le laser EXCIMER sert à la chirurgie réfractive, pour traiter les problèmes de vue et ne plus avoir besoin de lunettes.

Le laser YAG sert à nettoyer vos implants, quelques mois ou années après votre opération de cataracte. Il permet aussi de traiter certains types de glaucomes, en pratiquant un petit « trou » dans l’iris.

Le laser SLT est aussi utile dans certains glaucomes, permettant d’améliorer la filtration trabéculaire.

Le laser ARGON traite les déchirures de rétine, et est aussi utilisé pour les pathologies rétiniennes d’origine vasculaire (diabète, occlusion veineuse, CRSC…)

La lumière pulsée peut être efficace sur les paupières, dans les cas de sécheresse oculaire et de blépharite.

Contrairement aux idées reçues, la chirurgie de cataracte n’est jamais réalisée au laser, mais grâce à des ultrasons !

L’ophtalmologue est un médecin spécialiste chirurgien. Il a obtenu un Doctorat en Médecine, ainsi qu’un Diplôme d’Etudes Spécialisées en Ophtalmologie, au terme de 11 ans d’études à la faculté de médecine, et après avoir effectué des travaux de recherche médicale dans le cadre de sa thèse. Le Docteur Espenan a présenté sa thèse en 2016, dans le domaine de la DMLA et de l’imagerie rétinienne. Par la suite, après ces 11 premières années, elle a effectué un « post-internat » de 3 ans, en tant qu’Assistant Spécialiste des Hôpitaux, pour parfaire sa formation chirurgicale. Ses études correspondent à un Bac +14 et l’autorisent à exercer en secteur II.

Un orthoptiste est un professionnel de santé paramédical. Il n’est ni médecin ni docteur. Il a obtenu un certificat de capacité d’orthoptiste, qui se prépare en 3 ans dans un des 16 instituts de formation français, rattachés à une faculté de médecine. Il joue un rôle dans le dépistage, la rééducation et la réadaptation oculaires. Il peut réaliser un bilan orthoptique en 3 parties. D’abord, sur un plan sensoriel : il peut tester l’acuité visuelle, le champ visuel, la vision des couleurs, des contrastes et des reliefs. Puis, sur un plan oculomoteur : il recherche un strabisme et examine la motricité des yeux. Enfin, sur un plan fonctionnel : il réalise un examen de la lecture et de la coordination entre mains et yeux. L’orthoptiste reçoit des patients pour une rééducation des troubles de la vision comme un strabisme ou une insuffisance de convergence par exemple. Son rôle sera alors de rétablir le parallélisme des yeux. Une rééducation orthoptique peut également être efficace dans les cas d’amblyopie ou chez les patients souffrant de basse vision. Il est un peu le « kiné » des yeux. C’est le médecin ophtalmologue qui prescrit les séances avec l’orthoptiste.

L’opticien, lui, n’est pas médecin non plus, ni un « paramédical ». Il a obtenu un Bac Pro Optique Lunetterie ou un BTS Opticien-Lunetier. L’opticien fabrique et répare les lunettes (taillage, calibrage et montage des verres sur la monture) et adapte parfois les lentilles de contact. Il n’est pas capable de poser un diagnostic ni de prescrire des lunettes correctrices ou des lentilles, car ce n’est pas un professionnel de santé. Il s’appuie en revanche sur la prescription du docteur.

Il n’y en a pas, les deux termes sont synonymes, à vous de choisir !

Le Docteur Julie Espenan de Roquefeuil, en raison de ses années de post-internat après sa thèse, en tant qu’Assistant Spécialiste des Hôpitaux, et par son statut de chirurgien, est autorisé à exercer en Secteur II.

Elle est donc « conventionnée secteur II non OPTAM ». Ses honoraires sont remboursés sur la base du tarif de la Sécurité Sociale, ce qui représente environ 50% du montant total. Le dépassement d’honoraires restant vous est remboursé en partie ou en totalité selon le contrat que vous avez souscrit auprès de votre mutuelle de santé.

Ces honoraires, cohérents avec ceux des autres ophtalmologues parisiens, reflètent également la qualité du matériel de diagnostic dont vous bénéficiez.

Consultation simple au cabinet : 80 €

Consultation médicale avec examens complémentaires : 120 à 150 €

Acte médico-chirurgical au cabinet (lasers, chalazions, IVT, sondage des voies lacrymales) : 80 à 280 €

Chirurgie de cataracte, de rétine, de paupières (au sein de la clinique Sainte Geneviève) : 200 à 600 € par œil, sur devis (prix d’un éventuel implant premium en sus)

Chirurgie réfractive (au sein de la clinique Lamartine) : 1100 à 1300 € par œil, sur devis